Piratage, sextorsion, pornographie enfantine : les chiffres de la cybercriminalité en 2020
L'évolution de la cybercriminalité interroge sur l'activation de la Convention de Budapest, sachant que les chiffres de la "pornographie enfantine" n'illustrent en rien la réalité d'une pratique qui sévit sur le "Dark Web". Par ailleurs, en l'absence d'un cadre juridique clair, les tribunaux restent indécis sur la question de la cryptomonnaie.
La présidence du ministère public mise sur la coopération internationale pour contrer la cybercriminalité. L’institution de Hassan Daki appelle les parquetiers à activer davantage les mécanismes offerts par la Convention de Budapest.
Signé par le Maroc, ce traité astreint les parties à instaurer « un point de contact joignable vingt-quatre heures sur vingt-quatre, sept jours sur sept, afin d’assurer une assistance immédiate pour des investigations concernant les infractions pénales liées à des systèmes et à des données informatiques, ou pour recueillir les preuves sous forme électronique d’une infraction pénale » (article 35).